Des propositions pour lutter contre le burnout parental
mercredi, 6 février 2019
Après la pension à points, le gouvernement sort un autre projet sur les métiers pénibles. Injuste et inacceptable!
Le gouvernement établit actuellement une liste de métiers qu’il considère comme pénibles. Quatre critères seront fixés pour une pension anticipée (60 ans), avec moins de pension car moins d’années de carrière. De plus, le gouvernement propose un « bonus pension » si le travailleur continue à travailler. Ce qui revient à échanger sa santé pour une pension plus élevée.
Le gouvernement veut verrouiller la liste des métiers pénibles. Le stress et la charge émotionnelle sont à peine considérés. Les horaires contraignants sont oubliés, …
Les pertes mensuelles en cas de pension anticipée varieront entre 56€ et 353€. Avec un effet rétroactif de 10 ans maximum, et uniquement si le travailleur est encore actif dans sa fonction pénible.
En outre des inégalités déjà flagrantes et ignorées du gouvernement, ce projet creusera le fossé des inégalités hommes-femmes. De nombreuses travailleuses en situation de stress ou de pression psychosociale n’entreront pas dans la catégorie « pénible ». Ce critère sera défini comme « aggravant ».
Et qu’en est-il des congés maternité, d’allaitement, etc ? Rien ne certifie que ces périodes compteront dans le calcul de la pension.
Travailler plus longtemps car nous vivons plus vieux. Voilà l’idée ! Pourtant, l’espérance de vie en bonne santé est de 64 ans. Un âge qui varie selon le niveau d’études et la profession. Reculer l’âge de la pension c’est jouer avec la santé des travailleurs.
Des pensions décentes prises à un âge raisonnable, c’est notre droit et notre choix !