Liberticide il était, liberticide, il demeure. Et ce, pour tous les manifestants et toutes les manifestantes. Le texte du projet de loi Van Quickenborne a été examiné par le Conseil d’Etat une deuxième fois. Ce dernier nous donne raison en se montrant très critique sur les amendements introduits: tant sur le nombre de 100 manifestant·e·s proposé comme seuil minimal que sur la vision restrictive du droit de grève. Une fois encore, nous demandons donc à tous les partis du gouvernement de la Vivaldi de ne pas voter ce texte.
Dernière ligne droite avant un possible vote du projet de loi Van Quickenborne en séance plénière. Pour rappel, un mouvement rassemblant les syndicats, des ONG des droits humains, des ONG environnementales ainsi que de nombreuses associations, demande le retrait de ce projet de loi. En cause : l’attaque d’un droit fondamental, celui de manifester.
Aujourd’hui, syndicats et organisations de la société civile publient conjointement un site web qui invite chaque citoyen, chaque citoyenne à dire à tous les parlementaires « ne votez pas le projet de loi Van Quickenborne ».
Grâce à notre rassemblement devant le cabinet du Ministre Van Quickenborne en front commun syndical et associatif, nous avons pu pousser le Gouvernement à retirer son projet de loi du débat parlementaire, prévu le mercredi 7 juin dernier.
Depuis, nous avons pris connaissance du texte validé en Kern ce 9 juin, avec ses amendements.
Lundi 22 mai, nous manifesterons dans les rues de la capitale pour dénoncer le dumping social sous toutes ses formes et pour défendre les libertés syndicales qui sont gravement atteintes à travers le conflit social chez Delhaize et l’interdiction des piquets de grève.
Demain, 16 mai, un projet de loi du ministre Van Quickenborne visant à réformer le droit pénal sera soumis à la Chambre. La FGTB est très inquiète, car ce projet de loi prévoit une nouvelle sanction pénale d'interdiction de manifester.
Il y a un siècle jour pour jour, le 24 mai 1921, une loi fut adoptée pour reconnaître la liberté d’association dans tous les domaines, la liberté syndicale en faisait partie. Ce sont ces libertés qui ont permis les plus grandes conquêtes sociales, à l’origine de notre droit social.
Ce jeudi 10 décembre, Journée internationale des Droits Humains, des rassemblements pour soutenir le droit de grève et le droit de manifester auront lieu dans plusieurs villes du pays.
Ce 26 juin 2019, la Cour d’appel d’Anvers a maintenu la condamnation de principe du président de la FGTB d’Anvers.
Demain, 24 avril, des plaidoiries auront lieu devant la Cour d’appel d’Anvers à la suite de l’appel introduit contre le jugement rendu par le tribunal de première instance dans le cadre d’une action syndicale du 24 juin 2016 à Anvers.