Les interlocuteurs sociaux du Conseil national du travail (CNT) et du Conseil central de l'Economie (CCE) viennent de participer à l’élaboration d’un rapport volumineux sur les pensions.
Durant la nuit de lundi à mardi, un accord sur la réforme des pensions est intervenu au sein du kern. La FGTB constate, à partir des informations reçues à ce jour, un décalage entre les mesures envisagées et la réalité du monde du travail. Comme nous l’avions pressenti, l'accès à la pension minimum, en particulier, est utilisé comme variable d’ajustement budgétaire.
Un accord sur la réforme des pensions est prévu avant l’été… La FGTB craint qu’il n’y ait un décalage total entre les mesures qui sont sur la table du gouvernement et la réalité du monde du travail. Il est temps de ne plus envisager les pensions comme une variable d’ajustement budgétaire, mais bien comme un projet qui réponde aux préoccupations des travailleuses et travailleurs.
Le Comité fédéral de la FGTB, réuni hier en visioconférence, a fait le point sur l’état des lieux de la négociation au sein du G10, afin de préparer les réunions qui y sont programmées d’ici début juin.
Ce mercredi, la Chambre débattra en Commission Affaires Sociales du relèvement des allocations sociales au-dessus du seuil de pauvreté. Il s’agit d’une priorité absolue pour la FGTB. L’État ne peut plus continuer à créer consciemment des pauvres.
La FGTB constate que si le gouvernement augmentera bien les pensions minimums au 1er mars, cette augmentation ne profitera en réalité qu’aux travailleurs qui comptabilisent 45 ans de carrière. Le gouvernement minoritaire et son ministre des Pensions persistent dans l’erreur et ignore, une fois de plus, l’avis négatif (répété) des interlocuteurs sociaux.
Le cirque médiatico-politique que les travailleurs ont vécu ces derniers jours connait enfin un épilogue.
Les conciliateurs nommés par les ministres des Pensions et de l’Emploi ont remis leur rapport de mission sur la prise en compte de la pénibilité du travail dans le régime de pension des salariés.
Les interlocuteurs sociaux se sont réunis ce mercredi au Conseil National du Travail pour aborder une nouvelle fois le dossier de la reconnaissance de la pénibilité pour les travailleurs du secteur privé.
Le Gouvernement et les patrons ne tiennent pas parole !