Rassemblement à Paris contre la pension à points

21 septembre 2019
Actualité

Les militants du syndicat français Force ouvrière descendent dans la rue ce samedi 21 septembre pour s’opposer au système de pensions à points, que le gouvernement français tend à imposer aux Français d’ici à l’été prochain. Robert Vertenueil, notre président, s'est joint à la manifestation.

La loi instaurant un système universel de retraite par points devra être votée en juillet 2020, a annoncé le Premier ministre français, soulignant qu’il faudra travailler plus longtemps ou subir une baisse des pensions. Force ouvrière a immédiatement confirmé sa mobilisation du 21 septembre, une première étape pour défendre le système actuel et ses régimes qui assurent déjà un droit universel à la pension. Le secrétaire général de la confédération FO, Yves Veyrier, a prévenu : « nous n’irons pas négocier les réglages d’un système qui supprime les régimes existants. »

Tout comme le gouvernement Michel avait tenté de nous l’imposer en Belgique, sans succès, le nouveau système de pensions à points imaginé par le gouvernement français tend à offrir la possibilité de choisir la date de son départ en fonction de son niveau de pension. La notion de durée d’assurance s’efface donc derrière celle de points acquis. Qui fixera la valeur du point ? Et sur quels critères ? L’incertitude est érigée en règle quant aux droits qu’il sera possible d’acquérir !

Force de notre expérience en matière de lutte contre la pension à points et afin de montrer notre solidarité à nos amis français, Robert Vertenueil, président de la FGTB, s’est joint à la mobilisation de ce 21 septembre, où il a tenu ce discours : « En plus de rendre nos carrières insoutenables, et de ne plus vouloir nous payer correctement, voilà qu’ils veulent maintenant s’en prendre à notre droit de finir nos jours décemment. Un seul slogan compte désormais : nous faire travailler plus longtemps pour moins de pension ».

Et de leur rappeler : « Surtout continuez le combat. Car la mobilisation citoyenne et syndicale, voilà ce qu’ils craignent ! Chez nous, en Belgique c’est grâce à notre mobilisation citoyenne et syndicale que notre gouvernement a commencé à prendre peur. Ils ont ainsi été forcés de faire marche arrière ! »