Mai 2020 : 514.184 chômeurs et non 359.538 !

03 juillet 2020
Presse

Début de semaine, l’ONEM a publié les chiffres du chômage du mois de mai 2020. Le nombre de chômeurs indemnisés est en augmentation (+16,5%) par rapport à mai 2019.

Ces nouveaux chômeurs vont bien sûr malheureusement voir leurs revenus diminuer suite à leur perte d’emploi. Et, pour certains, cette diminution intervient après des mois de perte de revenus entraînés par le chômage temporaire « Corona ». À la demande de la FGTB, le gouvernement avait augmenté les allocations des chômeurs temporaires. Mais les allocations de chômage complet devraient aussi être revalorisées ! Car, avec la crise qui s’annonce, les chances de retrouver un emploi risquent de s’amenuiser et le danger de pauvreté de s’accroître.

C’est pourquoi, la FGTB exige que le statut des chômeurs complets soit amélioré via :

  • Une augmentation du pourcentage des allocations à 70% du salaire brut et des minima plus élevés (à l’instar du chômage temporaire « Corona »).
  • Un allongement de la période de référence pour le retour en première période d’indemnisation.
  • Un assouplissement des critères d’admissibilité.

Parallèlement, la FGTB demande qu’une attention particulière soit portée aux jeunes en stage d’insertion. Pour l’ensemble de la Belgique, ce groupe de jeunes représente 42.526 personnes en mai 2020, soit 7.111 de plus qu’en mai 2019 (+ 20%). Ces jeunes, qui viennent de terminer leurs études et doivent être disponibles sur le marché de l’emploi durant un an sans droit à la moindre allocation, risquent aussi de voir leurs perspectives d’emploi se dégrader. Par ailleurs, les restrictions d’accès (conditions d’âge et de diplôme) instaurées par le gouvernement Michel, entraînent la non admission de milliers de jeunes chaque année.

La FGTB exige :

  • Une Garantie Jeune effective, en offrant une expérience professionnelle solide et correctement rémunérée dans l’année qui suit la fin des études.
  • La suppression des restrictions d’accès et de la limitation dans le temps des allocations d’insertion.