Après plusieurs semaines de négociations menées par la FGTB, le gouvernement vient de décider du versement d’une prime de 150 euros pour toute personne ayant subi une période de chômage temporaire d’au moins 53 jours entre le 1er mars et le 30 novembre 2020.
Des travailleuses et travailleurs présentant des symptômes du coronavirus, ou qui sont en contact direct avec des personnes dépistées positives à la Covid-19, continuent d’aller travailler sous la pression de l’employeur ou par peur de perdre leurs revenus. La mise en quarantaine est parfois intenable sur le plan financier alors qu’elle est indispensable sur le plan sanitaire !
La crise sanitaire a creusé les inégalités mais les organisations patronales n’ont toujours pas compris l’importance de la concertation sociale et refusent de remettre à temps un avis commun sur l’enveloppe dite « bien-être ».
Le déficit de la sécurité sociale menace d’atteindre au moins 10 milliards d'euros, selon les hypothèses du Bureau du Plan. Un gouffre béant qui ne s’explique pas seulement par la crise du Coronavirus.
Aujourd’hui, la FGTB a mené une action devant la Banque nationale de Belgique.
Fin d’une discrimination. Les indemnités d’incapacité de travail vont être temporairement relevées à 70% du salaire brut (contre 60% auparavant) pour les bas et moyens revenus afin de s’aligner sur les indemnités de chômage temporaire majorées pour cause de coronavirus.
Hier le président de la FGTB a invité le président du MR à une rencontre afin de confronter les visions pour la construction d’un monde post-corona.
A peine 24h après la mise en œuvre du déconfinement progressif et la reprise partielle des activités économiques, la FGTB doit déjà constater que certains employeurs ne prennent pas les mesures qui s’imposent pour garantir la sécurité et la santé des travailleurs.
La FGTB a effectué un sondage auprès des travailleurs du 8 au 22 avril 2020. Près de 10.000 travailleurs (9.824) ont répondu à cette grande enquête sur le travail en période de coronavirus.
La FGTB se réjouit de voir que pour la première fois en 6 semaines, l’attention est portée sur la problématique de la conciliation travail-garde des enfants à laquelle sont confrontés les parents en télétravail.