La COP28 démarrait hier aux Emirats arabes unis et la FGTB n’y a envoyé aucun·e représentant·e afin de ne pas cautionner un green washing de première catégorie et surtout la violation des droits sociaux et humains que dissimule un tel sommet dans le pays hôte.
L’arrêté royal de 1973 sur les informations économiques et financières à communiquer dans les conseils d'entreprise a 50 ans : une actualisation s’impose !
Les récents rapports économiques catastrophistes des employeurs se révèlent infondés. Des chiffres récents du Conseil central de l’Economie démontrent que le handicap salarial de la Belgique par rapport aux pays voisins est trois fois moins important que prévu. La politique structurelle de modération salariale engendre des marges bénéficiaires historiquement élevées (plus de 40%). Plus élevées qu’en France et en Allemagne.
Dans son rapport annuel sur la Belgique, le Fonds monétaire international (FMI) reconnaît que le pays a très bien résisté aux crises récentes. Les mesures de soutien prises par le gouvernement fédéral et l'indexation automatique des salaires ont permis de protéger le pouvoir d'achat, et les citoyen.nes. Néanmoins, le FMI reste monomaniaque… à propos de la nécessité de mettre en œuvre une politique d’austérité.
Liberticide il était, liberticide, il demeure. Et ce, pour tous les manifestants et toutes les manifestantes. Le texte du projet de loi Van Quickenborne a été examiné par le Conseil d’Etat une deuxième fois. Ce dernier nous donne raison en se montrant très critique sur les amendements introduits: tant sur le nombre de 100 manifestant·e·s proposé comme seuil minimal que sur la vision restrictive du droit de grève. Une fois encore, nous demandons donc à tous les partis du gouvernement de la Vivaldi de ne pas voter ce texte.
La FGTB constate que les libéraux instrumentalisent à nouveau le conclave budgétaire pour flexibiliser le marché du travail.
Dernière ligne droite avant un possible vote du projet de loi Van Quickenborne en séance plénière. Pour rappel, un mouvement rassemblant les syndicats, des ONG des droits humains, des ONG environnementales ainsi que de nombreuses associations, demande le retrait de ce projet de loi. En cause : l’attaque d’un droit fondamental, celui de manifester.
Le gouvernement fédéral est parvenu hier soir à un accord sur la réforme des pensions. Celui-ci clarifie enfin les conditions d'accès à la pension minimum nette de 1500 euros et les contours du nouveau « bonus pension ».
L'Open Vld dégaine ses slogans de campagne : « obliger les femmes au foyer à se mettre au travail » et « étendre les flexi-jobs à tous les secteurs ». Des slogans en totale déconnexion avec la réalité de terrain et avec la manière de faire la politique de l’emploi en Belgique.
Aujourd’hui, syndicats et organisations de la société civile publient conjointement un site web qui invite chaque citoyen, chaque citoyenne à dire à tous les parlementaires « ne votez pas le projet de loi Van Quickenborne ».