Le gouvernement fédéral est parvenu hier soir à un accord sur la réforme des pensions. Celui-ci clarifie enfin les conditions d'accès à la pension minimum nette de 1500 euros et les contours du nouveau « bonus pension ».
Les interlocuteurs sociaux du Conseil national du travail (CNT) et du Conseil central de l'Economie (CCE) viennent de participer à l’élaboration d’un rapport volumineux sur les pensions.
Nous avons appris par voie de presse que le gouvernement envisage, pour boucler son budget, de réaliser des économies sur les congés parentaux, les crédits-temps et les interruptions de carrière (secteur public). Une semaine après avoir voté le deal pour l’emploi et la loi transposant la Directive ‘Work life balance’, qui visaient une meilleure conciliation vie privée/vie professionnelle, c’est un non-sens.
Durant la nuit de lundi à mardi, un accord sur la réforme des pensions est intervenu au sein du kern. La FGTB constate, à partir des informations reçues à ce jour, un décalage entre les mesures envisagées et la réalité du monde du travail. Comme nous l’avions pressenti, l'accès à la pension minimum, en particulier, est utilisé comme variable d’ajustement budgétaire.
À l'occasion de la Journée des aidants proches, le 23 juin, la FGTB demande un meilleur statut social pour les personnes qui s'occupent d'un ou plusieurs membres de leur famille, d'amis ou de connaissances qui ont besoin d'aide et de soins. Les aidants proches font un travail considérable qui n’est pas reconnu à sa juste valeur.
Un accord sur la réforme des pensions est prévu avant l’été… La FGTB craint qu’il n’y ait un décalage total entre les mesures qui sont sur la table du gouvernement et la réalité du monde du travail. Il est temps de ne plus envisager les pensions comme une variable d’ajustement budgétaire, mais bien comme un projet qui réponde aux préoccupations des travailleuses et travailleurs.
Jamais une déclaration gouvernementale n’avait autant cité les mots « concertation sociale ». Dans les faits, les organisations syndicales sont très souvent contournées. La réforme du travail qui vient d’être présentée répond en grande partie aux revendications patronales.
Le Comité fédéral de la FGTB, réuni hier en visioconférence, a fait le point sur l’état des lieux de la négociation au sein du G10, afin de préparer les réunions qui y sont programmées d’ici début juin.
Depuis hier, la droite politique et le monde patronal organisent une véritable offensive médiatico-politique. Réduction des cotisations sociales, taxshift bis, diminution d’impôts, nouvelle vague de flexibilisation du travail, facilitation des licenciements, guéguerres politiciennes …
La FGTB se réjouit de voir que pour la première fois en 6 semaines, l’attention est portée sur la problématique de la conciliation travail-garde des enfants à laquelle sont confrontés les parents en télétravail.